Cancer du poumon : une nouvelle application mobile pour le surveiller

Une nouvelle application a été mise en place pour surveiller l’état de santé des malades atteintes d’un cancer du poumon. Ceci permet d’accélérer la prise en charge des patients en cas de crise brutale.

Une solution pour pallier les rechutes brutales

Cancer du poumon

Les prises en charge des malades ne sont jamais assez vites en cas de rechute pour faire baisser le taux de mortalité élevé. Un patient atteint de cancer de poumon fait un diagnostic tous les trois à six mois à l’aide d’un scanner. Toutefois, cet espace de temps n’est pas suffisant pour détecter la croissance anormale d’une tumeur. Comme tout cancer, celui du poumon peut développer progressivement ou soudainement une tumeur. Afin de pouvoir surveiller l’état de santé des malades, le Dr Fabrice Denis du centre de cancérologie Jean-Bernard dans Le Mans a conçu une application mobile à forte détection. Il a effectué un essai clinique pendant un an et demi avant de présenter son prototype au congrès mondial de cancérologie de l’Asco à Chicago.

Comment fonctionne cette application ?

detecte-les-rechutes

Elle est d’abord nommée Moovcare et est à installer sur votre Smartphone. Il faut bien évidemment une connexion internet pour utiliser cette application. Le patient est amené à remplir un questionnaire permettant au médecin traitant de détecter à temps un redémarrage brutal de la maladie. Il s’agit d’un algorithme de traitement focalisé sur 12 symptômes typiques d’une rechute. Le patient doit remplir systématiquement toutes les semaines ce questionnaire. Un message d’alerte est automatiquement envoyé au médecin traitant en cas d’éventuelle rechute. L’équipe médicale contacte alors le malade en vue d’un diagnostic et d’examens médicaux vérifiant son état. Cette application améliorera la survie des malades puisqu’elle permet de détecter à temps les mauvais signes, permettant un soin et un traitement en temps voulu. Sur les 133 patients qui ont fait l’objet d’un essai clinique, le taux de survie a passé de 49 % à 75 %.

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